Le COVID 19 — L’Origine, Le Mystère et la Solution.
Rôle de la Chine, des Etats Unis et de la France
[Cet article rédigé en anglais a été traduit par Annapourna MAHINDRAVADA (Paris) en collaboration avec Remi FAGARD (Paris).]
Qui a fait que mon monde est devenu rouge ? La Nature ou l’erreur d’un laboratoire ?
Le 11 janvier 2020, La Chine a annoncé le premier décès dû au COVID 19, et à ce jour, le nombre de décès dans le monde a dépassé 154209. Pour la même période, environs 8,02 millions de décès dus à des infections comme la tuberculose, le VIH, le paludisme, l’hépatite C, le choléra et la rougeole, etc. ont été enregistrés.
En quoi le COVID 19 est-il différent ?
Plus que la mort, c’est la souffrance et la peur d’être infecté qui sont dans l’esprit de milliards de personnes dans le monde entier. Le virus a mis les relations humaines et le développement entre parenthèses. Le COVID 19 est un choc brutal pour l’ensemble de la population mondiale.
J’habite à New York. Je suis un scientifique spécialisé dans le domaine biomédical. Depuis que l’épicentre de l’épidémie de COVID 19 est passé de Wuhan en Chine à Elmhurst, New York, je reçois des appels tous les jours de personnes prenant de mes nouvelles. Initialement, moi aussi, je considérais que l’apparition du virus COVID 19 faisait partie d’une évolution naturelle, comme les autres mutations. J’ai continué à donner des informations rassurantes, indiquant que cela passerait, et qu’avec le temps cela deviendrait simplement un autre virus, comme celui de la grippe.
Question toute bête que tout le monde se pose
Il y a une question toute simple que tout le monde se pose de manière récurrente, c’est : comment se fait-il que les scientifiques n’aient pas pu prévoir, détecter, alerter de ce danger et en éviter les conséquences ? Je n’ai pas de réponse.
Il y a 11329 organismes de recherche dans le monde entier qui travaillent dans ce domaine. Ils dépensent plus de 200 milliards de dollars par an pour leurs recherches. Mais ils ont tous échoué quand un petit virus de taille nanométrique s’est présenté pour défier toute l’humanité.
Tous les jours il y a beaucoup d’information qui circule sur le COVID 19. Un documentaire — Retrouver l’origine du Coronavirus de Wuhan par Joshua Phillip de The Epoch Times, New York,- m’a incité à faire plus de recherche sur ce sujet.
Maintenant, le monde entier critique la Chine pour ses recherches sur le coronavirus, dont certains soutiennent qu’elles pourraient être la source du COVID 19. Pourquoi ?
Dr. Zheng-Li Shi « Bat Woman » et ses recherches
Les scientifiques proposent des projets de recherche dans le but spécifique d’améliorer la santé humaine et de prévenir les maladies. Les gouvernements et les organismes de financement accordent des subventions à certains projets, en fonction de leurs mérites et des besoins de la société.
Le Dr Zheng-Li Shi avait fait des recherches dans le domaine du COVID 19. Elle est une spécialiste du coronavirus de la chauve-souris à l’Institut de virologie de Wuhan, à Wuhan en Chine. Elle a obtenu son doctorat en France. Elle est également membre élue de l’American Academy of Microbiology. Ses recherches portent sur des virus qui pourraient être facilement transmis par aérosol en laboratoire et pourraient provoquer des maladies graves ou même mortelles chez l’homme, et pour lesquelles il n’existe aucun vaccin ni aucun traitement. De ce fait, ces travaux sont effectués dans un laboratoire de haute sécurité, niveau 4 — ce qui est le plus haut niveau en matière de biosécurité. Cette installation de Wuhan a été construite en collaboration avec l’Etat français.
Le Dr Zheng-Li Shi avait publié certaines de ses recherches en collaboration avec des chercheurs américains. Ces recherches avaient été financées soit directement, soit indirectement par l’Institut national de la santé (NIH) aux Etats-Unis. Ce financement fait partie du financement de 171,2 millions de dollars accordé directement à la Chine par les autorités des Etats-Unis depuis 1985 pour la recherche scientifique.
En 2013, Zheng-Li Shi a établi que les coronavirus de chauve-souris de type SRAS utilisaient l’angiotensine, l’enzyme de conversion (ACE2) pour pénétrer dans les cellules. Ils pouvaient donc infecter les humains.
En 2014, alors que la Maison Blanche était sous l’administration du Président Obama, le Dr Francis Collins, Directeur du NIH, avait décrété un arrêt du financement de certains types de recherches de ce qu’il est convenu d’appeler « Gain of function » (recherche centrée sur les mécanismes de transmission de l’animal à l’homme), type de recherche qui correspond aux travaux de Zheng-Li Shi. Cependant, le Dr Ralph Baric, de l’Université de Caroline du Nord, associé à cette recherche, semble avoir convaincu le NIH que ce projet de recherche était déjà en cours avant le moratoire, le NIH ayant laissé le projet se poursuivre.
En 2015, cette équipe avait publié un article dans lequel elle montrait que le coronavirus de chauve-souris est potentiellement infectieux pour l’homme, déclarant : « nous sommes arrivés à recréer synthétiquement un virus infectieux SHC014 dans son intégralité, et nous démontrons, in-vitro et in-vivo, qu’il y a une réplication importante de ce virus. Nos travaux suggèrent qu’il existe un risque de réémergence du SRAS-CoV à partir de virus circulant actuellement dans les populations de chauves-souris. »
En 2015, le Dr Simon Wain-Hobson, Virologue à l’Institut Pasteur de Paris, avait noté que des chercheurs avaient créé un nouveau virus capable de «se développer remarquablement bien » dans les cellules humaines, ajoutant : « si le virus s’échappait, personne ne pourrait en prédire la trajectoire. » Ceci a été publié dans la rubrique magazine du journal Nature, l’une des meilleures revues scientifiques au monde.
En 2015, M. Bill Gates, dans son Ted Talk avait averti que « actuellement nous avons investi très peu dans la prévention des épidémies. Nous ne sommes pas prêts pour la prochaine épidémie ».
En 2015, le Dr Dany Shoham dans un article intitulé : « China’s Biological Warfare Program: An Integrative Study with Special Reference to Biological Weapons Capabilities » (Le Programme de guerre biologique de la Chine : analyse complète avec référence particulière aux possibilités liées aux Armes Biologiques) fait référence au laboratoire de biosécurité P4 de Wuhan.
En 2018, comme l’a rapporté le Washington Post, le Département d’État, aux Etats-Unis, avait signalé des problèmes de sécurité dans le laboratoire de Wuhan dans lequel étaient menées des recherches sur les coronavirus de chauve-souris.
En 2019, les premiers patients, infectés par le virus COVID 19, sont admis dans des hôpitaux spéciaux à Wuhan.
Le 20 janvier 2020, aux Etats-Unis, le premier cas confirmé d’infection -par le COVID 19 est signalé.
Le 30 janvier 2020, 9 976 cas au total sont signalés dans au moins 21 pays
Le 12 mars 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) annonce que l’épidémie de COVID 19 est une pandémie. A cette date, 128200 cas sont signalés dans le monde.
Le 26 mars 2020, dans une publication du New England Journal of Medicine, une équipe composée de nombreux scientifiques et de médecins chinois souligne qu’un tiers des patients COVID 19 n’ont pas de lien avec le marché de Wuhan.
Il faut noter que dès le 29 janvier 2020 le Dr Zheng-Li Shi avait publié un article intitulé : « L’épidémie de pneumonie est associée à un nouveau coronavirus dont l’origine probable est la chauve-souris ; en effet, le COVID 19 est identique à 96% au coronavirus de chauve-souris « RaTG13 » et comporte 4% de séquences autres. Zheng-Li Shi a également confirmé que le COVID19 utilise le même récepteur d’entrée, l’ACE 2, que son équipe avait publié auparavant.
D’après ces travaux, il est clair que le COVID 19 provient de chauves-souris.
Le gouvernement chinois continue pourtant d’affirmer que le marché de Wuhan est la source de COVID 19. MAIS les chauves-souris ne sont pas une source de nourriture courante dans la ville de Wuhan, et la viande de chauve-souris n’est pas vendue sur le marché de Wuhan. Le virus peut-il provenir de pangolins (mammifères qui se nourrissent de fourmis) ?
La comparaison de la séquence du coronavirus de pangolin avec le COVID 19, sur 73% de la séquence, montre 91% d’identité, donc moins élevée qu’avec celle des chauves-souris. Par conséquent, entre pangolin et chauve-souris, il y a plus de chances que ce soit une chauve-souris qui soit la source de COVID 19.
Le Dr Bishwajit Kundu et son équipe de l’Indian Institute of Technology, New Delhi, ont observé que la séquence de COVID 19 possède 4 inserts uniques, qui sont tous identiques en termes d’acides aminés, situés dans des structures clés présentes dans des protéines essentielles du virus du SIDA (VIH-1). Ces séquences sont indispensables au virus pour être infectieux. Il faut noter que l’observation du Dr Bishwajit Kundu a été contestée par Zheng-Li Shi et les auteurs se sont rétractés, en attendant d’autres résultats.
Comment le 1 er PATIENT a été contaminé par le COVID 19 est un mystère
Le Dr Zheng-Li Shi a écrit qu’elle a fabriqué des coronavirus de chauve-souris par un «procesus inversé» et utilisant des « chimères » pouvant infecter des « cellules des voies respiratoires humaines ». Est-ce que le Dr. Huang Yan Ling a été contaminé par erreur suite à une lacune dans les mesures de sécurité ?
Selon le Dr Judy Mikovits, ancienne directeure du laboratoire « Anti-viral Mechanisms » du NCI (National Cancer Institute), cela est possible même dans des laboratoires américains de sécurité P4.
Alerte rouge sur l’origine du mystère COVID 19
De plus, le Dr Zhen-Li Shi, elle-même, avait exprimé le même doute lorsque son Chef de Service, et Directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies de Wuhan, a souhaité qu’elle examine un nouveau coronavirus détecté chez deux patients de l’hôpital de Wuhan souffrant d’une pneumonie atypique. Un extrait de l’article de Jane Qiu, publié dans Scientific American le 11 mars 2020 avait provoqué l’alerte rouge.
« Je ne m’attendais absolument pas à ce que ce genre de chose se produise à Wuhan, en plein centre de la Chine. » remarque le Dr Zheng-Li Shi. Ses études ont montré que ce sont les régions subtropicales méridionales du Guangdong, du Guangxi et du Yunnan qui présentent le plus grand risque de transmission de coronavirus aux hommes par les animaux — en particulier les chauves-souris. Le Dr Zheng-Li Shi se rappelle s’être posé la question de savoir si les coronavirus responsables « auraient pu venir de notre laboratoire ? ». « Le coronavirus transmis par les chauves-souris provoque davantage d’épidémies », remarque-t-elle avec plus de certitude. « Nous devons le trouver avant qu’il ne nous trouve. » Elle a ainsi décidé d’arrêter d’être en première ligne de la chasse aux virus.
Une solution possible
Pour savoir si ces virus sont sortis du laboratoire du Dr Zheng-Li Shi, nous devons comparer TOUS les virus recombinants infectieux dérivés artificiellement par le Dr Zheng-Li Shi, dans le cadre d’une recherche collaborative sur le COVID 19 qui a provoqué la pandémie. S’il n’y a pas de similitudes entre ces deux, le COVID 19 n’est, sans aucun doute, pas conçu par l’homme. Mais, jusqu’à ce que cela soit clairement établi, il n’y a pas d’autre choix que de postuler que le virus fabriqué par le Dr Zheng-Li Shi à l’Institut de virologie de Wuhan, est la cause de la pandémie de COVID 19.
Si ce n’est pas le cas, on revient à la question de savoir comment le virus a été transmis de la chauve-souris à l’homme ? Y a-t-il suffisamment de preuves pour que ce soit le coronavirus de pangolin, qui transmis à l’homme est devenu le COVID 19 ? Pour obtenir des réponses à ces questions, les experts dans ce domaine devraient effectuer des recherches médico-légales pour établir les faits. Ce sont les indices les plus importants pour acquérir la capacité de prévoir, détecter, alerter et éviter la diffusion de virus susceptibles de provoquer une épidémie ou une pandémie. Dans le même temps, il est nécessaire de faire un bilan approfondi de tous les projets potentiellement dangereux menés par tous les chercheurs dans l’intérêt de la santé et de l’économie mondiale.
Ce qu’il faut faire maintenant
« Le silence en ce moment aura des conséquences lourdes sur la santé de milliards de personnes dans le monde », explique Joshua Phillip, Epoch Times, New York.
N’accuser que la Chine n’est pas juste ! Les États-Unis, la France, et plusieurs autres partenaires de la recherche sur le coronavirus de chauve-souris du Dr Zheng-Li Shi au fil des années, en sont également responsables. Au lieu de s’accuser mutuellement, des efforts sincères sont requis de la part de toutes les parties concernées, et un bureau politique devrait être instauré avec des personnes compétentes dans leurs domaines respectifs afin d’allouer des fonds pour la recherche nécessaire à la survie de l’humanité.
Ils doivent tous se réunir avec la plus grande transparence pour trouver une solution au Mystère et s’assurer qu’un autre événement de type COVID 19 ne se reproduise plus !